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La conquête romaine d’Hispanie se produit comme réaction á l’invasion d’Italie par l’armée carthaginoise d’Hannibal, avec l’objectif de couper sa voie terrestre d’approvisionnement et ses sources de pouvoir, tant en soldats comme en argent. L’excuse officielle que présentent les romains est la défense de Sagonte, ville alliée des romains et qui est envahie par Hannibal en 219 av.J-C. Bien que les romains mettent presque neuf ans pour la reconquérir, ce qui fait que l’on peut le considérer comme un “cassus belli”, on comprend mieux l’action romaine si elle s’inscrit dans une stratégie d’expansion générale et dans une stratégie défensive particulière. Le Sénat décide d’inviter les frères Scipion, Gnaeus et Publius Cornelius (père) qui débarquent avec les troupes de la colonie grècque d’Empuries, au nord-ouest de la péninsule, en 218 av.J-C. Après diverses batailles, les frères meurent en Hispanie, et le frère du deuxième, Publius Cornelius Scipion fils, nommé postérieurement Africanus, qui se déplace rapidement, en suivant tout le littoral méditerranéen, jusqu’á Carthage Nouveau, ou Carthagène, la capitale des puniques en Espagne, qu’il conquit d’un habile coup de main. Après avoir vaincu Hasdrubal á la bataille de Baecula, près de Castule, dans la province de Jaen, se déplace vers l’ouest, obtenant une victoire définitive durant la bataille d’ Ilipa contre Magon, arrivant finalement á Gadès, le Cadix actuel sur l’Atlantique en 206 av.J-C., après avoir vaincu les carthaginois. Il s’enclenchera ensuite un processus de romanisation progressive des différentes zones ibères de la Bétique, qui comprend la vallée du Guadalquivir et tout le litoral andalou, murcien et du levant, pour fonder une ville comme Italica pour les vétérans de cette guerre.
Mais la domination romaine n’est pas totale, et certaines révoltent éclatent dans cette zone à priori conquise, la plus remarquable étant celle qui aniquile sans miséricorde le consul Caton l’Ancien au début du IIe siècle avant notre ère.
La deuxième phase de conquête arrive avec la pénétration vers l’intérieur du territoire des guerres Celtibères du IIe siècle av.J-C., avec l’introduction dans les deux plateaux, marquant une série de hauts faits militaires et la création de villes comme Segeda, Termance (Tiermes), Oxma et surtout Numance. Sur le site et le guide, il est possible de suivre les traces romaines comme deuxième chapitre de la conquête, bien que parfois la splendeur de la ville romaine fût postérieure, comme dans le cas de Segobriga, Clunia ou Medinaceli. En plus de cette lutte contre les celtibères dans les villes, il y eut une guerre de guerrillas iniciée par le leader lusitannien Viriatus, qui va menacer les légions romaines pendant plusieurs années, jusqu’á être finalement trahi.
La conquête est freinée pendant la majeure partie du Ier siècle av.J-C. à cause des guerres civiles romaines, d’abord celle de Sertorius, qui implique les villes, villages et tribus depuis Calahorra et Pampelune jusqu’á Cordoue, en passant par Azila en Aragon et Osuna dans la province de Séville, puis par les affrontements entre césariens et pompéyiens à Lérida et Munda.
La dernière phase de conquête vient de la main de l’empereur Auguste pendant les guerres cantabriques, couvrant le nord de la péninsule, contre les cantabres et Astures.
Après tant de guerres, nous considérons opportun présenter une époque, supposée dorée, de Pax Romana. Ayant déjà présenté Tarragone, Cordoue et Segóbriga, nous devons faire un détour par les joyaux que sont Saragosse et Mérida, qui avec Italica représentent les plus grands ensembles de monuments d’art romain en Espagne. De la même façon, et avec l’excuse des apports de Rome, nous avons parlé de l’industrie minière, dans les Médulas ou Jaen, la route de l’argent, d’ Astorga a Italica en passant par Caparra; la production de la pâte de poisson appellée Garum (à Bologne, Almuñecar ou Carteia entre autres); les temples (spécialement ceux qui conservent des vestiges verticaux, depuis la reconstruction de Vic, jusqu’á Barcelone, Mérida, Evora, Cordoue, Peraleda, etc.); et les rites funéraires (de la route des mausolées d’Aragon, á la nécropole de Carmona, les colombaires, etc.); les ouvrages hidrauliques (depuis les aqueducs comme celui de Ségovie, Tarragone ou Mérida), à d’autres travaux comme les barrages d’Almonacid ou Muel, (mais non les mal identifiés comme romains, comme Proserpina, Cornalbo, ou le plus petit se trouvant à Consuegra) et d’autres thèmes aditionnels.
Finalement, avec l’arrivée des barbares, nous avons présenté les villes fortifiées, en présentant Barcelone comme exemple, Lugo et Coria, avec des vestiges á Leon, Gérone et d’autres, mais surtout, l’abandon progressif des villes, avec une accélération de l’éxode rural des villes productrices, comme la Olmeda, Carranque, Almenara-Puras, Almedinillas, Centcelles, Noheda etc., dont le principal vestige est la présence de mosaïques polychromes de grande beauté.”